59 propositions pour développer la vie associative
Le document issu de la concertation menée dans le cadre du chantier « Vie associative » s’intitule : « Pour une politique associative ambitieuse et le développement d’une société de l’engagement ». Il touche quasiment tous les aspects de la vie associative en France et reprend, en les organisant dans une démarche cohérente, plusieurs revendications anciennes du secteur. Ne cherchant pas l’effet d’annonce ou de communication, il fait plutôt le choix de dresser un panorama le plus complet possible des enjeux actuels pour les associations.
Trois axes
Les 59 propositions du rapport sont classées en trois axes. Le premier, « Faire vivre les potentialités de la loi de 1901 », milite pour « une société plus engagée, créatrice de lien social », « une démocratie vigoureuse, nourrie de l’implication citoyenne » et « une économie du non-lucratif, mieux reconnue en France et en Europe ». Vaste programme qui se traduit par 22 propositions dont on retiendra la création d’une « semaine de l’engagement » (proposition n° 4), la volonté de réaffirmer la compatibilité entre les situations de bénévoles et de demandeurs d’emploi (n° 8), le développement du « Passeport bénévole » (n° 12), l’augmentation des crédits du Fonds de développement de la vie associative (FDVA) sur le volet formation des bénévoles (n° 9), une meilleure formation des agents de l’État aux réalités de la vie associative (n° 21) ou encore l’application aux délégations de service public du principe de l’allotissement qui permet la décomposition des marchés en lots et les rend ainsi plus accessibles aux associations (n° 22). Les deux autres axes du rapport tournent autour de deux grands objectifs : « bâtir une politique de développement, de soutien et de reconnaissance de la vie associative » et « faciliter la mission d’intérêt général des associations ».
Manager en période agitée: les bonnes pratiques
Baisse drastique des commandes, nécessité de revoir la stratégie, réorganisation des équipes… Quelle entreprise ne traverse pas des périodes troublées susceptibles de démobiliser ses collaborateurs ? En pareilles circonstances, le management doit s’adapter pour éviter le désengagement. Conseils pour manager en période agitée.
Des modes de distribution en voie d’essoufflement, des parts de marché grignotées par de nouveaux concurrents, le lancement d’un produit qui ne rencontre pas le succès escompté… et à la clé, la nécessité de revoir en profondeur sa stratégie de développement. Des événements auxquels sont confrontées de nombreuses entreprises, impliquant de la part de leurs dirigeants un management adapté pour éviter de faire naître le doute et le désengagement au sein de leurs équipes.
Réseaux sociaux: 6 conseils pour se lancer
Les réseaux sociaux se sont imposés dans la vie des entreprises mais toutes n’y sont pas pleinement actives. Pourtant ils peuvent offrir des avantages non négligeables. Voici six conseils pour se lancer.
70% des PME et ETI possèdent un compte sur l’un des grands cinq réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Youtube, Instagram, Linkedin) selon l’étude de Bpifrance « PME-ETI et reséaux sociaux : des espaces virtuels aux opportunités réelles» publiée en décembre. Mais seulement un tiers sont réellement actives. Un paradoxe qui tient à un frein principal : le manque de temps évoqué par 84% des dirigeants de PME et ETI, qui n’ont pas forcément de services marketing ou communication dédiés. Etre prêt à s’investir sur la durée reste ainsi la condition première pour tirer au mieux bénéfice des réseaux sociaux.
Assurances à l’export: des outils pour limiter les risques
Faire affaire au-delà des frontières de l’Hexagone ? Beaucoup de petites entreprises hésitent à franchir le pas. Pourtant il existe des assurances à l’export pour limiter les risques. Qu’il s’agisse de défaillance client ou de la fluctuation des taux de change.
Les PME françaises se révèlent frileuses lorsqu’il s’agit de partir à la conquête du monde… elles sont moitié moins nombreuses que les entreprises italiennes ou allemandes. « Elles craignent notamment de devoir contracter dans des devises étrangères, dont il est difficile de prévoir les mouvements. Le retournement d’un taux de change peut se traduire par une baisse importante de la marge, voire la réduire à zéro. Pour une petite structure, l’effet peut être dramatique », assure Arnaud Ruff, expert-comptable de Ruff et associés, membre du groupement France Défi.
Prime exceptionnelle: mode d’emploi
Sollicitée par Emmanuel Macron pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages, la prime exceptionnelle de fin d’année devrait concerner « 4 à 5 millions de salariés », selon le gouvernement. Un coup de pouce facultatif et défiscalisé qui répond à certaines conditions. Explications.
« Je demanderai à tous les employeurs qui le peuvent de verser une prime de fin d’année à leurs employés et cette prime n’aura à acquitter ni impôt ni charge. » Au soir du 10 décembre 2018, en réponse à la colère des gilets jaunes, Emmanuel Macron annonçait une série de mesures destinées à soutenir le pouvoir d’achat des ménages. Adopté le 21 décembre par le Parlement, le projet de loi encadrant ces « mesures d’urgences économiques et sociales » précise les contours de cette prime exceptionnelle. Un bonus qui peut être distribué jusqu’au 31 mars 2019 aux salariés sous contrat au 31 décembre 2018 ou à la date de versement « si la prime est versée antérieurement ».
Prélèvement à la source: quels sont les taux qui peuvent s’appliquer?
À partir du 1er janvier 2019, une partie de l’impôt du contribuable sera prélevé sur son salaire. Le montant de ce prélèvement est déterminé à partir d’un taux d’imposition multiplié par une assiette. Plusieurs taux sont susceptibles de s’appliquer.
En principe, c’est le taux d’imposition du foyer fiscal qui s’applique. Appelé « taux de droit commun » ou « taux personnalisé », il est calculé par l’administration fiscale sur la base des revenus déclarés lors de la dernière déclaration d’IR.
Le contribuable marié ou pacsé, soumis à une imposition commune, peut toutefois opter pour un taux individualisé. Il s’agit d’une simple répartition différente du paiement de l’impôt entre les conjoints sur la base de leurs revenus respectifs. Cette option n’a donc aucune d’incidence sur le montant total d’impôt qui est dû par le couple.
Pouvoir opter pour le taux « neutre »
Un taux « non personnalisé » ou « neutre » sera appliqué si l’administration fiscale n’est pas en mesure de communiquer un taux au collecteur, par exemple si le contribuable déclare ses revenus pour la première fois, ou qu’il a changé d’emploi en cours d’année. Le salarié peut également opter pour ce taux neutre. Il est déterminé à partir d’une grille de taux et dépend de la base mensuelle de sa rémunération.
Faut-il utiliser ses heures de DIF avant la fin de l’année 2018?
À compter du 1er janvier 2019, le fonctionnement du compte personnel de formation (CPF) sera modifié, notamment les heures acquises par les salariés seront converties en euros. Dans ce cadre, se pose à nouveau la question du sort des heures de DIF (droit individuel à la formation).
À l’origine, les salariés acquéraient des heures de DIF gérées par l’employeur. Ce dispositif ayant été remplacé par le CPF au 1er janvier 2015, les heures de DIF ont dû être transférées dans celui-ci. À cet effet, les employeurs devaient remettre à chaque salarié une attestation précisant le nombre d’heures de DIF acquises et non utilisée au 31 décembre 2014, afin de leur permettre de les enregistrer sur leur CPF.
Actuellement, le CPF est accessible sur le site www.moncompteactivite.gouv.fr. Lorsqu’il ne l’a jamais été, il est encore possible de l’activer en se munissant de son numéro de sécurité sociale.
Travail dissimulé et obligation de vigilance: attention aux sanctions!
Si une entreprise coupable de travail dissimulé encourt des sanctions administratives et pénales, le risque existe également quand elle emploie des sous-traitants.
Pour une entreprise, faire appel à un prestataire ou un sous-traitant, même de manière occasionnelle n’est pas anodin. Dans le cadre de la lutte contre le travail dissimulé, tout donneur d’ordre est en effet tenu de s’assurer que ses partenaires respectent les règles de déclarations et de paiements de leurs cotisations, au risque sinon de se voir condamner à de lourdes sanctions.
Des formalités à respecter
Les entreprises sont tenues à un devoir de vigilance vis-à-vis de leurs prestataires, dès lors que le contrat qui les lie atteint un montant global de 5000 € hors taxe, et même si la prestation fait l’objet de différentes factures d’un montant inférieur. Le donneur d’ordre doit, pour s’acquitter de ses obligations, demander à son prestataire de lui fournir un document attestant de son immatriculation, ainsi qu’une attestation de vigilance, qu’il doit obtenir auprès de l’Urssaf.
Cybermenaces 2019: 4 tendances à surveiller
Cibles privilégiées des pirates, les entreprises doivent prendre conscience de l’importance de se protéger pour éviter des pertes financières et une dégradation de leur image. Le risque cyber est difficile à gérer car les attaques des pirates évoluent. Tour d’horizon des prochaines cybermenaces.
Cybermenaces 2019 tendance n°1 : les attaques de rançonlogiciels en baisse
L’année 2017 a été marquée par les attaques WannaCry et NotPetya qui ont eu une ampleur mondiale. Et les PME n’ont pas été épargnées, en 2017 50 000 d’entre elles ont subi une cyberattaque selon la Confédération des PME. En 2018, la menace reste active avec Gandgrab et SamSam. Pourtant les attaques de rançonlogiciels ont baissé de 30% entre 2016-2017 et 2017-2018 selon le dernier rapport Kapersky Security Network de l’entreprise de cybersécurité Kapersky Lab. En 2019, le nombre d’attaques de rançonlogiciels devrait continuer à baisser mais elles seront plus ciblées. La vigilance est donc toujours de mise.
Période creuse: l’activité partielle, une solution?
Afin d’éviter les licenciements économiques, une entreprise qui traverse une mauvaise passe peut opter pour l’activité partielle. Décryptage…
Aucune entreprise n’est à l’abri de difficultés passagères. Mais quand les commandes diminuent ou qu’un fournisseur important met la clé sous la porte, bloquant la production, il faut pouvoir tenir jusqu’à l’amélioration de la situation. Le recours à l’activité partielle peut alors être une solution. Il s’agit d’un dispositif permettant à une entreprise de suspendre ou réduire temporairement le temps de travail de ses salariés, tout en les indemnisant et en bénéficiant pour cela d’une aide financière.
L’activité partielle : adaptabilité et flexibilité
« C’est un moyen d’éviter des licenciements. En cas de sous-activité, l’entreprise peut recourir à ce dispositif et réduire ses coûts puis repartir facilement lorsque l’activité se relance. Cela permet une plus grande adaptabilité », souligne Christian Rotureau, expert-comptable chez AEC Conseils et comptabilité, membre du groupement France Défi. L’activité partielle permet ainsi de conserver des compétences clés pour l’entreprise.