Comment réussir son pitch de présentation d’entreprise?
Le pitch de présentation d’entreprise est le moyen pour mettre en avant les atouts d’une structure dans l’espoir d’obtenir des financements. Mais l’exercice est loin d’être aisé à maîtriser.
Pour un entrepreneur à la recherche de financements, le pitch de présentation est devenu un passage obligé. Mais susciter l’attention et démontrer la solidité de son projet en quelques minutes, cela ne s’improvise pas. Les conseils à suivre pour réussir l’exercice.
Pitch de présentation d’entreprise : adapter son discours
Un pitch se construit en fonction du contexte. L’objectif et la demande du chef d’entreprise doivent transparaître de manière claire. « Trop souvent le discours se termine sans que l’on sache ce qu’il veut », constate David Chichery, expert-comptable chez Michel-Creuzot, membre du groupement France Défi, qui participe à des préparations au pitch dans un incubateur orléanais.
De même, il faut adapter ce que l’on dit aux attentes de ses interlocuteurs.« Lorsque l’on cherche des fonds, la présentation sera plutôt orientée sur le financier. Si l’on parle à des investisseurs, il faudra mettre en avant la possibilité pour eux de sortir avec une plus-value, tandis que si l’on s’adresse à un banquier, on cherchera à le rassurer sur sa capacité à rembourser un emprunt au long cours », détaille le spécialiste.
Manageurs: évitez le surmenage!
Combattre le surmenage est une nécessité. Ainsi vous préservez votre santé et en acceptant de déléguer vous gagnez en efficacité.
Elle sait de quoi elle parle. Si Anne Everard a souhaité publier un « Guide du burn-out » (ed. Albin Michel), c’est parce qu’elle-même a réagi trop tard. « Au début de ma carrière, quand j’arrivais au travail, j’avais trois fax dans mon bureau, résume cette juriste, fondatrice du bureau de conférenciers « Read My Lips ». Non seulement les sollicitations ont augmenté, mais nos rythmes de vie se sont accélérés de façon phénoménale. Aujourd’hui, nous recevons des dizaines de messages au bureau comme à la maison, nous sommes joignables partout et notre niveau de stress augmente malgré nous. » Elle même a été emportée par une vague un matin, assommée par un burn-out parce qu’elle n’a pas su demander de l’aide ou déléguer. Mais ce n’est pas une fatalité.
La force du travail d’équipe
La posture du manageur a et doit changer. L’époque où il scandait intérieurement – et extérieurement – des formules du type « Moi, je gère ! » a vécu. Non seulement un emploi est un travail d’équipe, mais cet individualisme d’un autre temps peut même s’avérer dangereux, mettre en danger la santé d’un manageur et, par la même occasion, entraver le développement de l’entreprise. Une personne seule ne peut toujours tout régler. Bien au contraire…
Marchés publics: un casse-tête pour les PME?
Les PME et TPE peinent encore à accéder à la commande publique par crainte notamment des démarches administratives. Pourtant, l’Etat a mis en place des coups de pouce pour les encourager ces dernières années.
Trop lourdes, chronophages, réservées aux grandes entreprises, les procédures d’appels d’offres dans le cadre de marchés publics découragent plus d’une petite et moyenne entreprise française. Résultat, celles-ci se ferment des portes sur la base de bons nombres de préjugé et aussi de quelques réalités… Représentant plus de 90 % des entreprises, les PME ne contribuent qu’à 25% seulement du montant total des marchés publics selon les estimations du sénateur (PS) du Doubs Martial Bourquin, auteur en 2015 d’un rapport sur le sujet.
Marchés publics : une issue incertaine
Mais quels sont réellement les obstacles auxquels sont confrontées ces entreprises ? “Aujourd’hui, c’est vrai que répondre à des marchés publics, c’est respecter des règles et un formalisme éloigné du principe du devis, de la parole donnée dans un commerce”, explique Olivier Demilly, associé au cabinet Odialis spécialisé dans la performance des marchés publics. Ce formalisme est avant tout administratif. En effet, l’entreprise doit constituer un solide dossier de réponse d’appel d’offres (un mémoire technique, un bordereau de prix, un K-bis, un Rib, documents fiscaux…) pour des prestations supérieures à 25 000 euros.
Recrutement: l’autre n’est pas le reflet de soi
L’autre n’est pas le reflet de soi, il faut en tenir compte dans le recrutement. S’enrichir de la différence est payant et, en s’ouvrant à de nouveaux profils l’entreprise peut devenir plus performante.
Quand elle a fondé Habiteo, une start-up spécialisée dans les visites virtuelles de biens immobiliers neufs, Jeanna Massa a vu « large ». Parmi ses développeurs, figurait un ancien sous-officier de la gendarmerie nationale en reconversion. Elle n’a pas non plus hésité à embaucher une jeune stagiaire colombienne et une comptable enceinte. Des choix qui peuvent surprendre. « Ce n’est pas de la diversité pour de la diversité, observe-t-elle. Toutes ces personnes étaient avant tout des profils compétents dont nous avions besoin pour prospérer. »
Tirer partie des talents
Cette entrepreneuse, ambassadrice de la diversité au sein de la French Tech, ne le sait que trop : l’autre n’est pas le reflet de soi.
« L’écosystème français ne peut pas reposer que sur une frange privilégiée de la population, issue des mêmes écoles et, souvent, majoritairement masculine. Il faut s’ouvrir à d’autres formes d’intelligence. Il faut penser contre soi, car il y a des talents partout autour de nous… » Jeanna Massa, PDG d’Habiteo
Une démarche citoyenne mais également économiquement payante. Une étude de France Stratégie, publiée fin 2016 et prônant une meilleure prise en compte de la diversité au sein de l’entreprise, avance même un gain possible de 6,9 % du PIB !
Pourquoi faut-il valoriser l’échec dans l’entreprise?
Ils ont échoué, et alors ? Pour beaucoup de salariés et d’entrepreneurs, cette expérience douloureuse peut servir de tremplin vers une vraie réussite. Valoriser l’échec, c’est entretenir la créativité.
Quand Pauline Laigneau, la co-fondatrice de Gemmyo, un site de vente et de création de bijoux, a été invitée à s’exprimer au FailCon, une série de conférences dédiées à l’échec, elle a accepté bien volontiers.
Se remettre en question
Objectif de cette tribune : permettre à des manageurs de confesser leurs plus beaux accidents de parcours.
« Deux ans avant de lancer mon entreprise actuelle, j’avais déjà lancé une société qui a lamentablement échoué. Mais j’en ai tiré des leçons et je me suis remise en selle un an plus tard avec un projet qui me correspondait davantage. Il ne faut pas diaboliser l’échec car il ne signifie qu’une seule chose, que l’on a pris un risque » Pauline Laigneau, co-fondatrice de Gemmyo
Si aujourd’hui, tout lui sourit, Pauline Laigneau le doit aussi à ses échecs, dit-elle. « Au FailCon, j’ai ainsi choisi de parler d’un autre échec beaucoup plus personnel, à savoir le concours de l’ENA, qui a été un vrai moyen de me remettre en question. J’avais fait de grandes études pour faire plaisir à mon père mais ce n’était pas ma voie. Le jury m’a rendu service et j’ai arrêté les études pour entreprendre. »
Congé de solidarité familiale: quelles sont les règles?
Les salariés peuvent bénéficier d’un congé spécifique afin d’accompagner leurs proches en fin de vie. Le congé de solidarité familiale ne peut être refusé, mais sa durée est limitée dans le temps.
Lorsqu’une personne de son entourage est affectée par une maladie grave ou incurable, un salarié peut être très mobilisé en dehors de l’entreprise. Afin de lui permettre de faire face à cette situation et de lui libérer du temps pour accompagner un proche en fin de vie, la loi prévoit un congé spécifique dit de « solidarité familiale ».
« Par un proche, on entend un ascendant, un descendant, un frère, une sœur ou une personne partageant le même domicile que le salarié », précise Michel Brisson, responsable juridique et paie chez Audeca, membre du groupement France Défi. Le salarié peut demander un congé de solidarité familiale lorsque l’une de ces personnes souffre d’une pathologie mettant en jeu son pronostic vital, qu’elle se trouve dans une phase avancée ou terminale d’une affection incurable.
Comment gérer un abandon de poste?
L’absence prolongée et injustifiée d’un salarié peut conduire à son licenciement. Mais l’employeur doit réagir avec circonspection face à un abandon de poste.
Un salarié qui sans explication ne remet plus les pieds au travail, cela n’est pas exceptionnel. Les abandons de poste ne sont pas rares voire même récurrents dans certains secteurs comme le bâtiment ou l’hôtellerie-restauration. Pour le salarié souhaitant quitter son entreprise, ce peut être un moyen d’obtenir un licenciement, qui ouvre droit aux allocations chômage, contrairement à la démission. Mais pour l’employeur, il s’agit d’une situation à gérer avec prudence.
48 h pour justifier une absence
Inutile de se précipiter dès le constat d’une absence impromptue d’un salarié. Il dispose d’un délai de 48 h pour prévenir son employeur. « La première chose à faire est d’essayer de comprendre les raisons de son absence qui peut sembler injustifiée au départ et finalement s’expliquer par une hospitalisation ou le décès d’un proche », rappellent Ghania Kempf, responsable missions RH et Maryne MELLAZA, juriste, du groupe Laflute et associés membre du groupement France Défi.
Divorce du dirigeant: attention au statut du conjoint!
Associé, collaborateur ou salarié, selon le statut du conjoint, le divorce du dirigeant n’a pas les mêmes conséquences… Mais l’entreprise peut dans tous les cas se trouver fragilisée.
Pour un chef d’entreprise, les conséquences du divorce dépassent le cadre de sa vie personnelle. Une séparation peut mettre en péril son activité. C’est d’autant plus vrai lorsque son conjoint fait partie de l’entreprise. Pour limiter les dégâts, l’entrepreneur a tout intérêt à bien réfléchir au choix de son régime matrimonial. Il lui faut aussi prendre en compte le statut de son conjoint (associé, collaborateur ou salarié).
Divorce du dirigeant d’entreprise : attention aux montages
« Des montages réalisés en vue d’obtenir une certaine protection sociale peuvent se retourner contre lui. C’est le cas, par exemple, si il a choisi de désigner son conjoint ou sa conjointe comme gérant non exploitant pour lui faire bénéficier du statut de salarié», avertit Jean-François Boulier, expert-comptable chez Badreau & associés, membre de France Défi. En cas de divorce, c’est le gérant qui a la main sur l’entreprise. Mieux vaut donc opter pour une organisation où l’exploitant en conserve la maîtrise.
Export: comment trouver les bons partenaires?
Sélectionner des partenaires de confiance est un élément essentiel de la réussite d’un projet à l’export. Mais il n’est pas toujours évident de dénicher les bons contacts. Conseils.
Les nouvelles technologies permettent aujourd’hui de commercer partout dans le monde en quelques clics. Mais pour se lancer ou se développer dans un pays étranger, une entreprise a souvent besoin d’un point d’appui local. Qu’il s’agisse de trouver un distributeur, de monter une filiale voire d’identifier un partenaire de production potentiel, la démarche d’export ne peut être toujours solitaire. Et pour trouver les bons alliés, il ne faut pas hésiter à se faire aider.
Financer son développement à l’international
Pour identifier des interlocuteurs potentiels, le chef d’entreprise a tout intérêt à se renseigner sur son secteur d’activité dans le pays cible. « L’export c’est une école de la curiosité, de la modestie et du travail », résume Pascal Denis, PDG de Vernet-Berhinger. Cette PME dijonnaise spécialiste des machines-outils à destination de la construction métallique réalise entre 50 et 80 % de son chiffre d’affaires à l’export et dispose d’un réseau commercial dans une cinquantaine de pays. Fort cette expertise, Pascal Denis fait partie des conseillers du commerce extérieur de la France : des chefs d’entreprise spécialiste de l’export, dont l’une des missions consiste également à parrainer les entrepreneurs.
Comment racheter une entreprise à la barre du tribunal?
Racheter une entreprise à la barre du tribunal ? Aussi méconnue qu’intéressante, cette aventure ne s’improvise pas. Voici 5 conseils à suivre.
1. Comprendre l’intérêt de l’opération
But de la manœuvre : reprendre une entreprise en difficulté placée en redressement ou liquidation judiciaire. « La première nuance importante à connaître est que l’on ne rachète pas une entreprise à la barre mais une ou plusieurs de ses activités, explique Vincent Moncorgé, associé chez MCG Opportunités. C’est-à-dire qu’à la différence d’un rachat d’entreprise, on est dégagé de son passif. Il s’agit de ne reprendre que des actifs, activités ou salariés qui correspondent à un besoin réel pour le repreneur. » A ce titre, il s’agit d’une « reprise » beaucoup plus « sur-mesure ».
2. Être prêt à agir vite
Pour autant, une telle opération ne s’improvise pas.
À la différence d’une reprise d’entreprise en bonne santé qui prend en moyenne entre 18 et 24 mois et peut décourager un acheteur, ici, les délais sont beaucoup plus courts
Vincent Moncorgé
Racheter une entreprise à la barre du tribunal peut en effet se régler… en quelques semaines. « Le corollaire à cela est qu’il faut être prêt dès le départ et avoir le fonds de roulement et la structure opérationnelle qui permettront de piloter ce rajout d’activité. »