Ouvrir une boutique en ligne: les clés pour un lancement réussi
Dans de nombreuses activités, le e-commerce constitue désormais un canal de vente incontournable. Mais pour ouvrir une boutique en ligne et transformer Internet en relais de croissance, encore faut-il ne pas négliger certains paramètres déterminants.
Plus 14 % ! C’est la croissance qu’a connue en 2017 le commerce en ligne, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad). Toujours l’an dernier, les ventes sur Internet ont totalisé un chiffre d’affaires de 81,7 milliards d’euros. En 2018, il pourrait avoisiner les 100 milliards… Un canal de vente que de plus en plus d’entreprises utilisent. Même certains bouchers renommés proposent désormais leurs produits en lignes, livrables par Chronofrais ! « Et dans le BtoB aussi, c’est une opportunité, notamment pour s’ouvrir à l’international », remarque Didier Mayer, expert en e-commerce et stratégie digitale chez Oxatis, société spécialisée dans la création de sites de e-commerce.
L’affacturage inversé: une solution pour réduire les délais de paiements?
L’affacturage inversé est un dispositif encore peu utilisé par les entreprises. Pourtant, il comporte de nombreux avantages, notamment celui de réduire les délais de paiement.
Encadrés par la loi, les délais de paiement demeurent pourtant une préoccupation majeure des entreprises. L’affacturage inversé fait partie des pistes évoquées pour y remédier, notamment par la médiation des entreprises, dans un rapport sur le sujet présenté cet été. Dans le cadre du projet de loi Pacte, les députés ont adoptés en commission spéciale, le 12 septembre, un amendement visant à développer l’affacturage inversé dans les marchés publics.
Encore principalement utilisé par de grandes entreprises, même s’il ne leur est pas réservé, cet outil, moins connu que l’affacturage classique, présente effectivement de nombreux avantages.
Affacturage inversé : une initiative de l’entreprise acheteuse
Il s’agit d’un dispositif par le biais duquel une entreprise propose à ses fournisseurs de faire financer leurs factures dès leur validation, par un intermédiaire financier, appelé factor. « Contrairement à l’affacturage classique, où une structure cède ses créances clients au factor, c’est ici l’entreprise facturée, l’acheteur, qui est à l’initiative du contrat », explique Marie-Claire Desrues, directrice générale d’ACFI associés, un cabinet de conseil opérationnel et d’intermédiation financière.
Travailler avec un partenaire européen: ce qu’il faut savoir
Au sein de l’Union, les relations commerciales entre entreprises européennes sont placées sous le signe de la simplicité. Néanmoins, il est nécessaire d’accomplir certaines démarches pour travailler avec un partenaire européen.
Favoriser la libre circulation des personnes et des biens. Depuis l’origine, ce principe a guidé la construction européenne. « C’est donc lui qui régit les relations commerciales entre entreprises européennes, l’objectif étant de favoriser les échanges au sein des frontières de l’Union afin de renforcer son économie », rappelle Matthieu Hanachowicz, associé au sein du cabinet AHA Expertises & Conseils, membre du groupement France Défi et de PrimeGlobal, une association regroupant environ 300 cabinets de plus de 80 pays. En résumé, la simplicité est de mise pour les chefs d’entreprise nouant un partenariat avec un homologue européen, qu’il s’agisse d’un client ou d’un fournisseur, de l’échange de services ou de biens. Dans ce second cas, par exemple, aucun passage en douane n’est requis, ce qui évite d’avoir à faire appel aux services d’un transitaire et de payer des taxes.
Devenir un pro de la croissance avec le growth hacking
Venue du monde des start-up, le growth hacking est une méthode pour doper la croissance de son entreprise. Mais les jeunes entreprises ne sont pas les seules à pouvoir bénéficier de ces techniques. Les PME peuvent également les expérimenter. Explications.
Et s’il existait une recette pour transformer une start-up en une entreprise réalisant un chiffre d’affaires de 1,1 milliard de dollars ? C’est ce que défend Sean Ellis, l’inventeur du growth hacking, qui a notamment contribué au développement de Dropbox, l’entreprise américaine spécialisée dans le stockage et le partage de fichiers. Le growth hacking, littéralement le piratage de croissance, a donc pour objectif d’aider les start-up à se développer très rapidement.
« Dans growth hacking, il y a growth, c’est-à-dire donner à l’entreprise les moyens de structurer sa croissance sur le long terme. Pour cela, elle va modéliser son cycle de vente via la méthodologie du tunnel AARRR (acquérir, activer, rétention, recommandation, revenus). Une étape qui permet de déterminer les faiblesses de l’entreprise : les ventes ne sont pas assez nombreuses ? Trop peu de prospects deviennent finalement des clients ? etc. » explique Frédéric Canevet, product manageur et coauteur de Le Growth Hacking. 8 semaines pour doubler le nombre de vos prospects (Dunod 2017).
Growth hacking : un principe d’efficacité maximale
Après cette première phase de diagnostic, il faut lister toutes les idées permettant d’apporter des solutions. « Le chef d’entreprise peut ensuite les noter de 1 à 10 en fonction de plusieurs critères : leur impact, leur coût, l’envie et la facilité à les mettre en place. Il faut également choisir un « quick win », une mesure que l’on va appliquer à court terme. Dans une PME, le temps et l’argent sont comptés, il faut choisir la bonne méthode. Le growth hacking, c’est l’efficacité maximale avec un minimum de ressources », détaille Frédéric Canevet.
Fraude au président: comment protéger son entreprise?
La fraude au président touche de nombreuses entreprises chaque année. Elle consiste à se faire passer pour le dirigeant d’une entreprise afin d’obtenir le paiement d’une somme d’argent par le biais d’un virement. Mise au point sur les premières mesures à mettre en place.
Apparue en 2010, selon le ministère de l’Intérieur, et ayant causé les 5 années suivantes, 485 millions d’euros de préjudice aux entreprises, la fraude au président continue malheureusement de faire des victimes. L’année dernière, 42 % des entreprises interrogées dans le cadre du baromètre sur la fraude d’Euler Hermes et de l’association des directeurs financiers et de contrôle de gestion, ont déclaré avoir été victimes d’une tentative de fraude de ce type.
Appels d’offres: les règles à suivre pour les remporter
Pour les PME, les appels d’offres peuvent constituer un véritable levier de croissance. Pour autant que ces compétitions soient anticipées et abordées avec méthode.
77 milliards d’euros : c’est le montant de la commande publique en 2017, selon le baromètre publié par l’Assemblée des communautés de France (AdCF) et la Caisse des dépôts (CDC). Cette manne, dont une partie est liée à des appels d’offres, provient pour moitié environ des communes et de leurs regroupements. Un gisement de croissance pour les PME, pour autant qu’elles répondent aux appels d’offres avec discernement.
Sélectionner soigneusement les appels d’offres
Première étape ? Définir précisément ses cibles. Mieux vaut, en effet, miser sur la qualité de ses réponses que sur la quantité. « Définir précisément les marchés sur lesquels les chances de l’emporter sont réelles », recommande Jean-Michel Moreau, expert-comptable et président de FDMP, membre du groupement France Défi. Et rien n’interdit, durant cette phase, de rencontrer ceux qui publient des appels d’offre, ce qui est en revanche interdit une fois qu’ils sont lancés, pour respecter l’égalité entre les candidats. « C’est une manière de se présenter, de se faire connaître et de mieux comprendre quelles peuvent être leurs attentes. Un premier contact qui peut aussi permettre de décrocher un contrat en direct, puisque les marchés inférieurs à 25 000 € sont passés sans mise en concurrence », remarque Jean-Michel Moreau.
Miser sur le made in France: une bonne idée pour votre entreprise?
Un véritable renouveau! Depuis quelques années, de plus en plus d’entreprises surfent sur le made in France. Une démarche qui séduit le grand public mais aussi les acheteurs du B to B.
Présents dans la vitrine des boutiques de l’Assemblée Nationale et de certains musées, référencés par les Galeries Lafayette et Monoprix, bientôt commercialisés par un distributeur chinois… En quelques mois, les produits du Biberon Français se sont fait une place sur le marché de la puériculture. Et, forcément, avec un nom pareil, ils sont made in France ! « Autour de moi, on disait que ce serait compliqué de trouver des fournisseurs et que ce serait trop cher, raconte Benjamin Banoun, qui a lancé en juin 2017 cette entreprise qui, comme d’autres start-up, a fait des couleurs nationales un signe de ralliement. Le prix de nos produits est plus élevé que celui de beaucoup de nos concurrents mais, jusqu’en Chine, les normes françaises et européennes, parmi les plus drastiques du monde, rassurent. »
International : et si vous y alliez?
Beaucoup de PME françaises se révèlent frileuses lorsqu’il s’agit de franchir les frontières de l’Hexagone. Et pourtant, elles ont leur carte à jouer. Zoom sur quelques-unes des opportunités offertes par l’international.
124 000, c’est le nombre d’entreprises dont les produits ont franchi les frontières françaises en 2017, selon la Direction générale des douanes qui relève aussi que 95 % de celles-ci sont des PME et des micro-entreprises. Pour autant, pas de quoi pavoiser, puisqu’elles sont moitié moins nombreuses qu’en Italie ou en Allemagne à partir à la conquête du monde. « Une situation qui s’explique par le fait que le marché intérieur est resté dynamique ces dernières années. Mais, il est toujours préférable de jouer sur plusieurs tableaux, pour lisser les effets d’un ralentissement toujours possible de la croissance sur un marché ou un autre », remarque Matthieu Hanachowicz, associé au sein du cabinet AHA Expertises & Conseils, membre du groupement France Défi et de PrimeGlobal, une association regroupant environ 300 cabinets du monde entier.
Chef d’entreprise: facilitez vos relations avec votre banquier
La banque représente un partenaire incontournable de l’entreprise. Pourtant, entre le chef d’entreprise et son banquier, les tensions et les incompréhensions ne sont pas rares. Le point sur les conseils à appliquer pour faciliter ces relations.
Lorsque le chef d’entreprise choisit sa banque ou cherche à convaincre une banque – et un banquier – de le suivre dans son projet, les chiffres comptent évidemment beaucoup. Mais ce n’est pas tout.
Partez du bon pied
Dès le début, il importe de se sentir en confiance avec celui qui est amené à devenir son conseiller. « On va plutôt chercher l’intuitu personae avec le banquier. La relation de confiance va s’établir en fonction de sa rapidité à instruire le dossier, mais aussi du contact client, de sa disponibilité, de sa capacité à donner des conseils », explique Stéphanie Gueutin, expert-comptable du cabinet Anexis, membre de France Défi.
Ouvrir un restaurant: mettre toutes les chances de son côté
Ouvrir un restaurant
Un bel emplacement, une idée de carte originale… Voilà un bon début pour ouvrir un restaurant, mais d’autres ingrédients sont indispensables pour se lancer avec succès et éviter de vivre un cauchemar en cuisine.
Chaud devant ! Si beaucoup d’entrepreneurs sont séduits par la restauration, ils sont peu nombreux à trouver la recette du succès durable puisque, en moyenne, un restaurant aurait une durée de vie de deux ans. Autant dire que, pour mettre toutes les chances de son côté, mieux vaut avoir un projet solide, prenant en compte tous les paramètres de cette activité.
Ouvrir un restaurant : une pré-étude indispensable
Première étape ? « Dans le cas de la reprise d’un établissement existant, il est indispensable de réaliser une pré-étude, recommande Franck Di Bin, directeur général du groupe MG, cabinet d’expertise comptable membre du groupement France Défi, qui compte plus de 650 clients dans le secteur des hôtels, cafés et restaurants. Cette première analyse se base notamment sur les derniers bilans comptables fournis par l’actuel propriétaire et les contrats de travail des salariés. Il faut aussi prendre en compte d’autres éléments comme, par exemple, la possibilité d’agrandir la terrasse ou la nécessité de revoir la décoration de fond en comble. » Lorsqu’il s’agit d’ouvrir un restaurant là où il n’y en avait pas, il est nécessaire de s’informer, en particulier auprès de la chambre de commerce et d’industrie, sur le développement de la zone dans laquelle il sera implanté.
Se lancer à l’international: quatre erreurs à éviter
L’international ? Un potentiel accélérateur de croissance pour les entreprises, des plus grandes aux plus petites. Mais attention : le chemin est pavé d’embûches.
S’implanter durablement à l’étranger ? Une gageure s’il faut en croire Bpifrance. Dans son guide « Vaincre la peur de l’international : les PME à la conquête du monde », la banque publique relève que seule une faible proportion des entreprises qui s’essaient à l’export parviennent à transformer l’essai. Impréparation ? Mauvaise appréciation des contraintes locales ? Méconnaissance des règles commerciales ? Voilà quatre erreurs à éviter pour ne pas battre en retraite.
Partir bille en tête à l’international
Une hirondelle ne fait pas le printemps et une opportunité ponctuelle dans un pays étranger ne signifie pas qu’il y a un marché. Pour preuve, selon Bpifrance, sur 100 entreprises qui exportent chaque année, seules 30 d’entre elles continuent à exporter l’année suivante. « La démarche constitue un projet entrepreneurial en soi et doit être basée sur une étude de marché et un solide business plan », assure Arnaud Ruff, expert-comptable au sein du cabinet Ruff & associés, membre du groupement France Défi.
Jouer en solo
Au-delà de la nécessité de définir un business plan dédié, il peut être utile de solliciter les conseils de spécialistes rompus aux enjeux de l’international au sein d’organismes comme Bpifrance, les chambres de commerce et d’industrie mais aussi les fédérations professionnelles ou les réseaux de chefs d’entreprise. « Dans le cadre d’une implantation, il est aussi possible d’être accompagné par des structures mises en place par les gouvernements ou les collectivités territoriales et qui sont dédiées à accueillir et à faciliter l’installation des entreprises étrangères », complète Arnaud Ruff.
Professionnels: quand avez-vous l’obligation d’établir un devis?
Entreprises du bâtiment, professionnels de santé, services d’aide à domicile… Dans de nombreux métiers, les professionnels sont tenus de remettre un devis à leurs clients.
Instaurer plus de transparence sur les prix et ainsi réduire le nombre de plaintes… Tel est l’objectif de l’arrêté « relatif à la publicité des prix des prestations de dépannage, de réparation et d’entretien dans le secteur du bâtiment et de l’équipement de la maison » publié en janvier 2017. Ce texte impose notamment aux professionnels d’afficher leurs tarifs et de remettre un devis, avant le début d’une prestation, même lors d’une intervention d’urgence.
Suppression du RSI: quels changements pour les indépendants?
La suppression du RSI est effective depuis le 1er janvier 2018. Le recouvrement des cotisations sociales, la gestion de la retraite et celle de l’assurance maladie des indépendants dépend donc aujourd’hui du régime général. Focus sur les conséquences de ce modification.
C’est officiel. Depuis le 1er janvier 2018, le régime social des indépendants (RSI) n’est plus. Cette suppression concrétise une promesse de campagne d’Emmanuel Macron qui avait annoncé l’adossement du RSI au régime général de la sécurité sociale. C’est donc ce dernier qui depuis le début de l’année reprend en mains les missions qui étaient autrefois celles du RSI : le recouvrement des cotisations sociales des indépendants, la gestion de leur retraite et celle de leur assurance maladie.
Pratiques collaboratives entre entreprises: principes et mode d’emploi
Partager ses salariés, ses bureaux ou échanger des services… Après avoir séduit les particuliers, les pratiques collaboratives gagnent les entreprises. Une évolution qui recèle de nombreux avantages à condition de respecter un cadre préétabli. Mode d’emploi…
Partage de locaux, prêt de matériel ou de salarié, troc, les pratiques collaboratives ne sont pas l’apanage des particuliers. De plus en plus, les entreprises s’engagent dans ce type de démarches. Selon une étude réalisée pour MMA fin 2017, près d’une TPE sur 4 prête ou emprunte des ressources à une autre.
Des économies grâce aux pratiques collaboratives
A la clef, de nombreux avantages. Selon les entreprises interrogées, le premier intérêt réside dans la réalisation d’économies. Mais le collaboratif permet aussi d’adapter ses capacités de production de manière plus rapide et plus flexible et d’élargir son réseau professionnel…
Contrôle de gestion: comment le mettre en place?
C’est une démarche d’amélioration continue qui apporte de la visibilité sur la performance d’une activité. Mais un contrôle de gestion ne sera utile que si l’on respecte quelques étapes détaillées.
Avoir conscience de son intérêt
Idriss Emadaly est un spécialiste du contrôle de gestion, expert-comptable et commissaire aux comptes chez Audit Expert Gestion, membre du groupement France Défi, il en avait même fait le sujet de son mémoire. Première étape pour un contrôle de gestion réussi selon lui, bien en mesurer les enjeux. « Sa mise en place permet d’avoir une parfaite connaissance des processus du contrôle interne, et en cas de carence, de les sécuriser. Et une fois en place, elle permet de piloter avec des indicateurs clés la performance et de prendre des décisions avisées. »
PME et TPE: il est temps de devenir éco-responsable
Devenir éco-responsable
La transition énergétique et écologique ne concerne pas que les multinationales. Les PME et TPE peuvent, elles aussi, s’engager. Car devenir éco-responsable recèle de nombreux bénéfices. S’équiper d’une imprimante utilisant de la cire rechargeable plutôt que des cartouches, recourir à de l’impression recto-verso, organiser les déplacements de collaborateurs en équipe pour les missions de commissariat…
Chez AEC Audit et Conseil, l’éco-responsabilité s’impose jusque dans les moindres détails. « Mais pas au détriment de l’efficacité économique, assure Christian Rotureau, expert-comptable et commissaire au compte de ce cabinet membre du groupement France Défi comptant une vingtaine de salariés répartis sur quatre sites. Ainsi, lorsque plusieurs collaborateurs se rendent simultanément chez un même client, cela permet de limiter l’impact environnemental de nos déplacements. Mais également de réduire notre temps de présence dans ses locaux afin de ne pas trop perturber son activité ».
Réussir la prise en main de l’entreprise
L’heure est venue pour le repreneur de passer à l’action. Comment réussir la prise en main de l’entreprise? Quelles précautions prendre? De quels outils s’aider? Premier aperçu…
Les défis à relever pour le repreneur d’entreprise ne prennent pas fin avec la signature de l’acte de cession. Une fois l’entreprise devenue sienne, il doit endosser son nouveau rôle de dirigeant rapidement sans en oublier aucune facette pour réussir la prise en main de l’entreprise. « Surtout lorsqu’il reprend une PME, le chef d’entreprise va devoir assurer toutes les fonctions, de la production à l’administratif en passant par le commercial, la logistique, le management. Ce peut être difficile car le repreneur a souvent un côté du métier qui lui plaît davantage, mais il ne doit pas négliger le reste », explique Simon Vasener, expert-comptable du cabinet Sodecc, membre du groupement France Défi.
Les audits d’acquisition: l’heure de vérité
L’entreprise repérée est-elle aussi intéressante qu’elle est attirante? Le moment de s’engager est aussi celui où le repreneur potentiel va pouvoir examiner plus en détail la réalité économique de l’entreprise en procédant à des audits d’acquisition.
Lorsqu’il officialise, par une lettre d’intention (LOI), sa volonté de racheter une entreprise, le candidat repreneur ne dispose encore sur elle que d’informations limitées. Il ne sait que ce que le cédant a bien voulu lui communiquer et a tout intérêt à s’assurer de la réalité de ses déclarations. La LOI prévoit donc généralement la réalisation d’audits d’acquisition. Le moyen de vérifier que la mariée sera bien aussi belle que la fiancée. « Ces audits vont permettre de valider en amont de la transaction la réalité économique et les risques de la société », explique Benoît Perin, expert-comptable et commissaire aux comptes associé du cabinet Axens Audit, membre du groupement France Défi.
Repreneurs, entourez vous
Repreneurs, entourez vous!
Chaque année, 180 000 entreprises sont susceptibles d’être transmises, selon BPCE L’Observatoire. L’opportunité souvent de s’appuyer sur l’histoire d’une marque, de donner un second souffle à une société mais aussi de pérenniser des emplois…
Un choix qui n’est pas sans risque pour autant. Et qui nécessite d’être soigneusement préparé.
De la définition du projet à l’entrée dans l’entreprise, le bon déroulement d’une reprise doit en effet être minutieusement étudié, étape par étape…
Car, si la perspective est tentante, le chemin est souvent long et compliqué. Sélectionner la bonne cible, diagnostiquer et évaluer la société tout d’abord. Puis établir un plan de reprise et monter un plan de financement, réaliser les audits indispensables : le parcours du repreneur est jalonné d’étapes qui ne s’improvisent pas. Autant de moments aussi délicats qu’incontournables, nécessitant les conseils de votre expert-comptable… et son soutien indéfectible !
La négociation: phase stratégique de la reprise d’entreprise
La négociation: phase stratégique de la reprise d’entreprise
La négociation, envisagée dès les premiers contacts, permettra de déboucher ou non sur la prise d’engagements de part et d’autre. Une démarche à suivre avec soin pour partir sur de bonnes bases.
Phase stratégique de la reprise d’entreprise, la négociation débute d’une certaine façon dès le premier contact entre le cédant et le repreneur potentiel, qui vont devoir trouver un terrain d’entente. Plus communément, c’est souvent la rédaction d’une lettre d’intention par le repreneur qui marque le début des négociations.
S’engager dans la reprise
Ce document, qui ne vaut pas contrat définitif, formalise l’intérêt du repreneur pour l’entreprise cible et sa volonté de l’acquérir. Il fixe le cadre des négociations en mentionnant les conditions envisagées pour la reprise, un calendrier, une première estimation du prix et les points clés qui permettraient de justifier une évolution de ce prix…